A la fin du mois dernier a eu lieu une conférence dans les locaux de l’OCDE à Paris, présenté par Seth M. Siegel, entrepreneur américain, activiste et auteur de l’ouvrage « Qu’il y ait de l’eau : La solution d’Israël pour un monde assoiffé» (Let There Be Water: Israel’s Solution for a Water-Starved World).

31 January 2017- Coffees of the Secretary-General with Seth Siegel at OECD. OECD, Paris, France Photo: OECD/Michael Dean

31 January 2017- Coffees of the Secretary-General with Seth Siegel at OECD.
OECD, Paris, France
Photo: OECD/Michael Dean

La captivante conférence avait pour sujet la question : comment Israël, pays désertique, peut contribuer avec son exemple de réussite, à résoudre le problème de la pénurie d’eau dans notre monde ? Siegel constate que ce qui manque à la planète aujourd’hui ce n’est pas l’eau mais l’innovation.

Selon Siegel, le pays qui est à 60 % désertique et dont la population a décuplé depuis 1948, a non seulement assez d’eau pour lui-même, mais aussi pour en fournir de larges quantités de ses propres exploitations à la fois aux Palestiniens et au Royaume de Jordanie, et exporte même pour des milliards de dollars chaque année de poivrons, tomates, melons et d’autres produits nécessitant beaucoup d’eau.

D’après son livre, Israël a été capable de transformer le pays en une puissance mondiale de l’eau, grâce à une vaste variété des facteurs, parmi eux : son système de gestion des ressources en eau avancé et unique, son innovation technologique et sa culture vis à vis de l’eau. Au cours des années, Israël a mis en place une planification centralisée de l’eau, a ajusté ses prix, a nommé des régulateurs, a éduqué les citoyens à conserver l’eau, a désalinisé l’eau de mer, a utilisé un système d’irrigation en goutte-à-goutte, et a traité quasiment toutes ses eaux usées, les recyclant pour les cultures.

Lire plus sur ce sujet dans l’article paru sur TimesofIsrael