Malgré les restrictions sans précédent dues au COVID-19, l’économie mondiale continue à fournir des produits de consommation et des produits industriels pour répondre aux besoins et aux désirs de la population mondiale. L’accélération de la transformation numérique a favorisé la résilience économique dans tous les secteurs, notamment l’alimentation, le logement, le mobilier, les appareils électroménagers, l’eau, l’énergie, l’électronique grand public, les médias et bien d’autres encore.
D’après une étude récente du FMI, “dans les régions où les entreprises ont plus souvent recours aux technologies de l’information, le taux de chômage a moins augmenté en raison de la distance sociale“. C’est dans ce contexte que l’innovation israélienne a joué un rôle en aidant l’économie mondiale à s’adapter.
D’après Startup Nation Central, il existe plus de 250 entreprises dans le secteur de l’industrie 4.0 qui fournissent des services dans les domaines de la cybersécurité, des infrastructures, de la chaîne d’approvisionnement et de la logistique, de l’optimisation énergétique, de l’impression 3D, de la robotique, de l’immobilier, de l’alimentation, de l’amélioration de la qualité et du rendement, de l’analyse prédictive, des capteurs, de l’intelligence artificielle, de la sécurité, de l’AR/VR.
Caja Robotics et Fabric sont deux entreprises israéliennes proposant des solutions de gestion d’entrepôt automatisées. Elles ont connu un pic de demande en raison du caractère sans contact physique de leurs solutions. En ce qui concerne les consommateurs, étant donné qu’ils s’attendent à une livraison toujours plus rapide, il devient également avantageux de stocker les produits dans des centres de traitement des commandes plus proches du client final.
Les détaillants apprécient d’automatiser leurs réponses en termes de logistique et de packaging en raison de l’augmentation des demandes du commerce électronique.
Enfin, même le secteur de l’immobilier est attentif aux solutions automatisées, car les propriétaires y voient la possibilité de convertir des magasins vides en centres de micro-gestion.
Dans un segment plus industriel de l’économie, les dispositifs autour du concept de “jumeau numérique” visent à surveiller et à inspecter une multitude d’infrastructures et activités allant des sous-stations aux grands bâtiments, en passant par les ponts.
Pixtier et Rapida Sensing sont deux entreprises qui cherchent à optimiser le traitement des données en temps réel à l’aide de capteurs et de caméras, de l’intelligence artificielle et de la Big Data pour créer des jumeaux numériques en 3D à destination des industries d’infrastructures, comme dans le secteur de l’énergie et des transports. Ces entreprises sont souvent tributaires de la politique réglementaire locale qui exige l’entretien et la maintenance des infrastructures stratégiques.
Dans le secteur manufacturier, des entreprises telles que QualityLine, Vanti Analytics (qui vient de lever 4,5 millions de dollars) et Augury utilisent l’intelligence artificielle pour fournir des diagnostics complets des équipements lourds. En d’autres termes, l’IA surveille la santé des machines. Pour ce faire, ces entreprises ont créé des solutions d’analyses de données et dans certains cas d’analyse de capteur qui aident les grandes entreprises à maintenir leurs machines en temps réel.
De plus, ces technologies permettent également de suivre en direct les performances chez les fabricants et fournisseurs. Dans certains cas, le processus ne nécessite aucune installation physique, tout le suivi se fait sur le logiciel.
Expérience assez peu courante pour être tout à fait remarquable, Nano Dimension une entreprise israélienne a levé des fonds trois fois en deux semaines. En collaboration avec l’entreprise HENSOLDT spécialisée dans les solutions de capteurs militaires, elles ont réalisé avec succès l’impression 3D et l’assemblage d’un prototype de PCB (printed circuit board) à dix couches double face.
Cette innovation majeure repose sur deux matériaux de pointe développés par Nano Dimension, une encre polymère diélectrique et une encre conductrice.
Parmi les grands thèmes de l’industrie 4.0, on retrouve bien entendu l’intelligence artificielle et la Big Data. La transformation numérique ne montre aucun signe de faiblesse. Bien au contraire, elle augmente de manière fulgurante.
Avec une dépendance grandissante à l’égard de l’infrastructure informatique, la composante cybersécurité de l’industrie 4.0 gagne en importance. Les investissements dans les start-ups de cybersécurité en Israël ont augmenté de 30,5 % par rapport à 2018 pour atteindre 1,4 milliard de dollars en 2019 – et ce avant que l’impact de COVID-19 ne se fasse sentir. Le marché mondial de l’investissement dans la cybersécurité place environ un dollar sur cinq dans les start-ups israéliennes !
Ainsi, étant donné l’ampleur et la richesse de l’innovation israélienne, il n’est pas surprenant que de nombreuses entreprises mondiales développant des solutions de pointe dans le domaine de la transformation numérique choisissent de se tourner vers Israël.
Le sommet des leaders de l’industrie israélienne 4.0 est en train de devenir un événement incontournable pour les parties prenantes qui veulent rester à la pointe des tendances. L’année prochaine marquera la quatrième année consécutive d’événements gérés sous cette dénomination, qui se déroulent en partenariat avec Grove Ventures, une société de capital-risque de choix pour les entreprises de la Deep Tech.
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